Finale. Adagio lamentoso. Andante.
« Vous serez curieux de savoir, je suppose, ce que peut être
un homme qui n'aime pas les hommes. Eh bien, c'est moi,
et je les aime si peu que je vais tout à l'heure en tuer une
demi-douzaine; peut-être vous demanderez-vous : pourquoi seulement
une demi-douzaine ? Parce que mon revolver n'a que six cartouches.
Voilà une monstruosité, n'est-ce pas ? Et, de plus, un acte
proprement impolitique ? Mais je vous dis que je nepeuxpas
les aimer. Je comprends fort bien ce que vous ressentez.
/.../
« S'il n'y avait entre nous qu'une différence de goût, je
ne vous importunerais pas. Mais tout se passe comme si vous
aviez la grâce et que je ne l'aie point. Je suis libre d'aimer
ou non le homard à l'américaine, mais si je n'aime pas les
hommes, je suis un misérable et je ne puis trouver de place
au soleil. Ils ont accaparé le sens de la vie. J'espère que
vous comprenez ce que je veux dire. Voilà trente-trois ans
que je me heurte à des portes closes au-dessus desquelles
on a écrit : " Nul n'entre ici s'il n'est humaniste." »
(Sartre, L'Erostrate)

Ei talu humaniste. Üldse ei talu.

Ja ühe suvalise koera elu on minu jaoks alati tähtsam kui ühe suvalise inimese elu. Rääkimata siis võrdlusest minu koera ja suvalise inimese vahel. Oma inimestega, oletan ma siiski, lähevad asjad teisiti.